Au-delà des motifs qui entourent la pétition contre le Président de l’Assemblée Provinciale du Haut-Katanga, il y a les dessous des cartes. Pointé comme cerveau moteur dans la quête de la déchéance de Freddy Kashoba, le Professeur Gabriel Banza Malale eventre le boa et se dédouane en même temps.
Pour ce parlementaire Coordonnateur des députés provinciaux membres du FCC, la primeur lui revenait de s’assumer en tant que tel. Le Professeur Gabriel Banza Malale note dans la genèse des choses que, la pétition contre le Président Freddy Kashoba est consécutive à une première contre quatre membres du bureau.
« Après analyse, les députés du FCC ont constaté que Freddy Kashoba serait commanditaire de la pétition contre ses autres collègues du bureau. Un autre élément, les signataires sont issus de Ensemble, UDPS, UNAFEC et les transfuges du FCC. Et on s’est demandé s’il est toujours avec nous ou pas.» a indiqué le Professeur Gabriel Banza Malale.
« Pourquoi nous avons signé la pétition? Les victimes de la première pétition ont constaté que le Président qui a la signature de tout, est innocenté en ce qui est reproché aux autres, alors qu’il est souvent accusé de plusieurs griefs. Donc, ça montre que celui qui avait commandité cette pétition. Pour répliquer et équilibrer les forces, une pétition a été introduite contre lui.» a clarifié le Président National de l’APRECO (Alliance pour la Refondation de l’État du Congo).
A propos de la guerre de succession au perchoir de l’Assemblée Provinciale du Haut-Katanga, le député Banza Malale rejette toute offre. « Je ne suis pas partant pour occuper un quelconque poste à l’hémicycle. J’ai beaucoup de respect pour l’honorable Freddy Kashoba ça me ferait mille fois mal de succéder à lui. Meme si tous les députés décidaient qu’on me mette là bas, moi je refuserais pour les raisons de respect que je dois à ce vieux.» a-t-il soutenu.
Pour calmer la tempête, Gabriel Banza Malale dit avoir une voie de sortie. « En tant que coordonateur et conscient de mes responsabilités j’ai signé en informant le Président lui-même. Je lui ai donné mon conseil, qu’il serait de bon la loi pour lui, de demander aux premiers frondeurs de retirer leur pétition pour que moi aussi à mon tour que je demande aux miens de faire de même. Que l’on rentre à la case de départ. Et que les linges sales se lavent en famille. La convivialité c’est une fortune qui mérite d’être sauvegardée.»
Aussi, le Professeur Gabriel Banza Malale note que les institutions provinciales étaient monolithiques constituées essentiellement des membres du FCC. Au regard de la donne actuelle, il estime qu’il est nécessaire d’intégrer aussi l’opposition pour faire la paix.
CONGO MONDE 